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Vendée – Loire Atlantique : cap sur les golfs du Réseau Golfy !

5 mai 2023 588

De la Vendée à la Loire Atlantique : avec quatre parcours de qualité, le Réseau Golfy hisse les voiles sur ces terres de marins.


En 1988, le Golf de Saint Jean de Monts voyait le jour entre la pinède et l’Océan. Les dunes ourlées, fouettées par les vents, mouillées par les embruns, ont inspiré Yves Bureau qui a alterné les trous entre les pins et les links.

En 2013, Gilles Paris reprenait le club. Les évolutions orchestrées par Martin Hawtree ont vu naître de nouveaux greens sur le 6 et le 13, un départ décalé au 4 et plein d’autres améliorations plus discrètes. Le club-house offre une vue agréable sur le parcours et l’Océan tandis que la table met tout le monde d’accord, en oubliant le score !

En 1990, le Bourgenay Golf Club prenait forme, en retrait d’un cordon dunaire planté de pins, un rempart aux affres d’Eole. Pierre Thévenin dessinait un parcours tout en sagesse, sur un terrain plutôt plat, à l’image de la lagune de l’estuaire du Payré, le petit fleuve voisin.

Depuis 2005, le premier 18 trous Pitch & Putt de France complète l’offre ludique de ce club repris au cours de l’été 2020 par Jean-Paul Dubreuil, un entrepreneur vendéen prêt à investir et à dynamiser le club. Sylvie, son épouse, s’est beaucoup impliquée dans la rénovation d’un club-house remis en lumière.

Golf de Saint Jean de Monts
Golf de Saint Jean de Monts
Bourgenay Golf Club
Bourgenay Golf Club


En 1989, Joël et Isabelle Gautier inaugurent le Golf des Sables d’Olonne sur le site du château de la Pierre Levée, une réplique du Petit Trianon versaillais datant du XVIIIe siècle. Dessiné par l’architecte Bruno Parpoil, ce parcours s’épanouit dans le bocage vendéen. Si l’aller laisse parler la puissance, le retour, plus technique, flirte souvent avec les étangs.

Dans ce club familial, les efforts incessants pour améliorer la qualité du terrain portent leurs fruits autour des greens. La longère recouverte de glycine est agréable, surtout lorsque les pêcheurs reviennent avec les paniers remplis. Le menu s’adapte alors à la pêche du jour pour le plaisir de tous, réunis à la bonne franquette en terrasse.

Guérande, cité millénaire prospère au temps d’Anne de Bretagne… Et pourtant, son golf n’a pas vingt ans ! Né au début du XXIe siècle d’une passion de famille, le Golf de Guérande a connu une évolution de sa qualité, de son drainage, de sa cosmétique, des changements esthétiques et techniques bienvenus dès 2015.

Aux portes des marais de Brière, en retrait des plages de l’Atlantique, tout en profitant de l’air iodé venu du large, le parcours de Guérande s’abrite dans une forêt de chênes, de pins, de bouleaux, de châtaigniers, d’érables, de saules et d’eucalyptus – une essence bien adaptée au climat ligérien. Des arbres qui frémissent dans le souffle des vents du large.

Golf des Sables d’Olonne
Golf des Sables d’Olonne
Golf de Guérande
Golf de Guérande

Où séjourner ?

L’Hôtel Côte Ouest Thalasso & Spa****, en Vendée, s’ouvre généreusement sur la baie des Sables d’Olonne, entre l’Océan et la pinède. Du lobby jusqu’aux 97 chambres et suites, la décoration d’inspiration marine invite au voyage, aux rêves portés par les vents. Du mobilier issu de paquebots légendaires, des transats sur la terrasse, des bibelots, des hublots, tout incite à l’évasion, fusse-t-elle virtuelle ! Derrière les grandes baies vitrées donnant sur la mer, le restaurant, mêlant poutres métalliques et murs de brique, s’inspire des anciennes gares maritimes. Là encore, l’invitation au voyage est de tous les instants, sans même attendre de découvrir les assiettes… qui donnent la priorité à la mer. Le buffet de fruits de mer dominical est un must ! L’espace Thalasso est idéal pour lâcher prise, pour se détendre, se laisser aller entre les soins, le spa et l’espace fitness où les machines les plus modernes rivalisent avec le sauna, le hammam, le jacuzzi, la fontaine de glace et le solarium. L’espace fitness est d’accès libre pour tous les résidents.

Tourisme

Deux options pour rejoindre l’île de Noirmoutier, depuis 1971, le pont, classique et rapide, sans danger, ou, plus pittoresque, le passage du Gois, cette chaussée ancestrale et submersible à chaque marée. Mieux vaut ne pas rater son horaire, au risque de se mouiller même si les bastingages surélevés sont autant de refuges de fortune.

Le Gois – un peu plus de 4 km – est carrossable depuis le XVIIIe siècle mais il a connu son apogée au cours du XXe siècle avec le développement du tourisme sur une île d’un peu moins de 50 km2. Souvent surnommée « l’île aux mimosas » pour la douceur de son climat hivernal, Noirmoutier se résume, au-delà de ses plages, à des marais salants, des dunes et des forêts de chênes verts à l’intérieur des terres dont le fameux bois de la Chaize, près de la baie de Bourgneuf. Depuis le Second Empire, l’île est divisée en plusieurs bourgs derrière Noirmoutier-en-l’Île. En arrivant du continent, Barbâtre, La Guérinière, le Vieil et l’Herbaudière, le principal port de pêche et de plaisance de l’île. Si le tourisme est la première ressource insulaire, l’ostréiculture et la pisciculture viennent diversifier les activités agricoles, au-delà de la production de bonnottes, les petites pommes de terre primeurs.

Légèrement au sud-ouest de Noirmoutier, l’île d’Yeu est plus petite, plus ronde. Appelée Isle-Dieu jusqu’à la Révolution, son nom moderne est une tautologie signifiant « l’île de l’île » ! L’île offre deux physionomies, une côte sablonneuse et verdoyante à l’est, vers Port-Joinville – la zone la plus urbanisée et habitée -, et une côte plus sauvage, plus granitique entre les criques et des falaises à l’ouest. L’île est parcourue par un chemin de grande randonnée, le GR 80, qui en fait le tour sur un peu moins de quarante kilomètres.

Gastronomie et patrimoine

Dès le Ve siècle, des moines bénédictins ont commencé à transformer les marais humides en marais salants, à récolter l‘or blanc. Aujourd’hui, sur l’île de Noirmoutier comme sur le littoral de la Vendée, ces marais bien délimités profitent du climat doux et aéré aidant à l’évaporation de l’eau. Le sel affleure en surface, le saunier n’a plus qu’à passer la lousse (sorte de râteau) pour ramasser la fleur de sel avant qu’elle soit conditionnée et commercialisée. Si la fleur est la plus prisée des restaurateurs, l’exploitation du sel et du gros sel fait aussi vivre une centaine de producteurs. Depuis une quinzaine d’années, le métier a trouvé un nouvel engouement auprès de jeunes sauniers, prêts à s’investir dans une activité écologique et rentable. Une façon de pérenniser le métier et l’activité artisanale insulaire.

Si le sel est un condiment indispensable à de nombreuses recettes, la gastronomie vendéenne dépasse ces petits tas d’or blanc. A commencer par la gâche, cette brioche tressée, sucrée et enrichie de crème fraîche, sur toutes les tables à chaque repas. Côté salé, le jambon vendéen préparé avec de l’eau-de-vie, des herbes et des épices s’accompagne très bien des mogettes, les haricots blancs de la région. Les sardines de Saint-Gilles-Croix-de-Vie dont le bonheur des petits comme des grands, tout comme la volaille de Challans, épaisse et généreuse, rôtie à la fleur de sel !


Événement en Vendée

Depuis la victoire de Titouan Lamazou en 1990 et son tour du monde en solitaire bouclé en un peu moins de 110 jours, le Vendée Globe Challenge, la course au large la plus difficile aux dires des spécialistes, n’a cessé de faire rêver les skippers du monde entier. En neuf éditions, tous les quatre ans, 115 marins sont partis des Sables d’Olonne, nombreux ont connu des avaries, 22 d’entre eux ont terminé au moins un Vendée Globe, un bel exploit. Jean Le Cam et Arnaud Boissières ont rejoint Les Sables à quatre reprises, un record même s’ils n’ont jamais inscrit leur nom au palmarès. En 2017, Armel Le Cléac’h – excellent golfeur – établissait le record de l’épreuve en 74 jours 3 heures 35 minutes et 46 secondes. Record à battre lors de la 10e édition qui partira des Sables le dimanche 10 novembre 2024, vers l’Équateur et son pot au noir, le cap de Bonne Espérance et l’océan indien, puis le cap Leeuwin au large de l’Australie, avant d’affronter le cap Horn et ses vagues dantesques, et, pour finir, l’anticyclone des Açores et ses tempêtes…, avec un retour des meilleurs prévu autour du 7 mars 2025. Il reste un an et demi aux 40 marins engagés pour peaufiner leur monocoque, trouver les financements pour affronter « l’Everest des Mers », optimiser leur stratégie et, pour les plus chanceux, espérer battre le record d’Armel Le Cléac’h, un sacré challenge !

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